Aladdin, un rêve devenu réalité pour Mena Massoud

Aladdin, un rêve devenu réalité pour Mena Massoud

Le rôle d’Aladdin, l’enfant des rues tant adoré, propulsera l’acteur canadien Mena Massoud au rang de célébrité, mais ce n’est pas son seul souhait.

En vedette

Mena Massoud, Naomi Scott et Will Smith

Réalisé par

Guy Ritchie

Date de sortie

24 mai 2019

Traduction par

Ingrid Turmel

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La tenue des auditions a été annoncée à l’échelle mondiale.

En 2016, quand Disney a décidé de produire une version en prises réelles d’Aladdin, son film d’animation à succès de 1992, il était vraiment question d'avoir toutes les ethnies représentées. Le réalisateur Guy Ritchie et le studio devaient trouver des acteurs d’origine moyen-orientale pour le film qui se déroule dans l’ancien royaume fictif d’Agrabah, où un petit garnement nommé Aladdin libère un génie bleu de sa lampe et utilise l’un de ses trois souhaits pour se transformer en prince et séduire Jasmine, une princesse indépendante.

Les producteurs ont lancé l’appel aux agences de casting du monde entier, et Mena Massoud, qui est né au Caire, en Égypte, mais a grandi à Markham, en banlieue de Toronto, a envoyé un enregistrement pour auditionner.

«J’ai envoyé mon premier enregistrement à tout hasard.» Je me suis dit «bien sûr que je vais le faire, parce que je suis un acteur» dit Mena Massoud, 27 ans, à l’autre bout du fil à Los Angeles, où il habite depuis deux ans.

«Ils ont passé des mois et des mois à essayer de trouver un chanteur qui pourrait jouer le rôle, mais je pense qu’ils ont fini par se rendre compte que ce qu’il leur fallait vraiment, c’était un bon acteur qui sait aussi chanter, et non l’inverse», dit-il. En plus de raconter une histoire d’amour et d’aventure captivante, Aladdin est aussi une comédie musicale ponctuée de chansons bien connues comme «Je suis ton meilleur ami» et «Ce rêve bleu» (A Whole New World, primée aux Oscars).

Jonathan Eirich, un des producteurs d’Aladdin, a vu la photo de Mena Massoud sur le plateau de Jack Ryan, un film d’Amazon TV dans lequel Massoud tenait le rôle de Tarek Kassar, collègue de Jack Ryan (John Krasinski) à la CIA. Les producteurs ont fouillé dans les enregistrements et trouvé l’audition de Massoud.

«Parfois, les étoiles s’alignent, et personne ne peut vous empêcher de réaliser votre destin.»

«Cela faisait quatre mois qu’ils avaient cet enregistrement, mais personne ne l’avait regardé parce que je ne correspondais pas à ce qu'ils recherchaient, dit Mena Massoud. Ils ont dû recevoir plus de 10 000 enregistrements des quatre coins du monde.»

Mena Massoud a fait d’autres auditions et s’est rendu deux fois à Londres pour travailler avec un répétiteur d'élocution et un chorégraphe, et aussi pour s’assurer que le courant passait entre lui et Naomi Scott, qui incarne la princesse Jasmine. Lorsqu’il a finalement appris qu’il avait décroché le rôle, Massoud n’avait qu’une chose en tête: «Parfois, les étoiles s’alignent, et personne ne peut vous empêcher de réaliser votre destin.»

Aladdin a été filmé en sept mois sur des plateaux majestueux construits dans le Surrey, en Angleterre, et hors studio dans le désert, en Jordanie. Will Smith complète la distribution dans le rôle clé du grand génie bleu sarcastique. Les cinéastes ont fait appel à l’imagerie informatisée pour créer le personnage imposant de Will Smith, mais la présence de ce dernier était quand même bien sentie sur le plateau.

«Je n’aurais pas pu demander de travailler avec une vedette plus généreuse ou plus sincère, dit Mena Massoud. Will était là tous les jours, même pour certaines scènes où il n’était pas obligé de venir. Souvent, quand on le voit gros et bleu dans le film et qu’il mesure 10 ou 12 pieds, c’est pratiquement comme si je jouais avec une balle de ping-pong haut dans les airs. Et il venait quand même tous les jours me donner la réplique parce qu’il voulait que mon expérience et mes réactions soient authentiques.»

J’ai étudié en neurosciences à l’Université de Toronto pendant un an parce que je voulais devenir médecin. Un jour, en plein cours de calcul, j’ai soudain compris que je ne pourrais pas passer le reste de ma vie à faire un métier qui ne me passionnait pas.»

Né au Caire, en Égypte, Massoud a immigré au Canada à l’âge de trois ans. Sa famille s’est installée à Markham, en Ontario, où il a commencé à faire du théâtre à l’école élémentaire catholique St. Patrick, et a même été capitaine de l’équipe d’improvisation à l’école secondaire Brother André. Il croyait toutefois que sa passion serait de courte durée.

«Je viens d’une famille d’immigrants et j’ai grandi avec l’idée que l’art n'est pas une profession, mais un passe-temps, se rappelle-t-il. J’ai étudié en neurosciences à l’Université de Toronto pendant un an parce que je voulais devenir médecin. Un jour, en plein cours de calcul, j’ai soudain compris que je ne pourrais pas passer le reste de ma vie à faire un métier qui ne me passionnait pas.»

Le même jour, il s’est inscrit à l’école de théâtre de l’Université Ryerson.

Bien que les parents de Mena Massoud s’inquiètent toujours de son choix de carrière («mon père pense encore que je devrais faire une maîtrise et enseigner le cinéma», dit-il en riant), le jeune acteur sait que son tour est venu puisque Hollywood a enfin compris qu’une distribution diversifiée est cruciale au succès des films auprès des spectateurs à l’échelle mondiale.

«La représentation ethnique de ce film est l’une des choses dont je suis le plus fier», dit Mena Massoud. «Je suis Égyptien-Canadien, Naomi est Britanno-Indienne et Marwan Kenzari, qui interprète le rôle [du sorcier] Jafar, est Tunisien-Néerlandais.» Ajoutons à cela 500 figurants d’origines diverses et l’on obtient un véritable spectacle multiculturel.

«Je pense qu’il est important de se soutenir et de s’apprécier les uns les autres, conclut Mena Massoud, et j’essaie de mettre sur pied une fondation qui aidera à soutenir les artistes des minorités ethniques visibles à Toronto, et à éliminer certains obstacles.»

Voilà un souhait que cet Aladdin du grand écran peut exaucer sans l’intervention d’un génie.

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