Les 5 clés pour décoder l’univers du mystérieux cinéaste M. Night Shyamalan

Les 5 clés pour décoder l’univers du mystérieux cinéaste M. Night Shyamalan

Le réalisateur de L’indestructible et Divisé s’est bâti une solide réputation grâce à ses films glauques, ponctués de rebondissements inattendus. Ces jours-ci, il nous offre Verre.

En vedette

James McAvoy, Sarah Paulson et Anya Taylor-Joy

Réalisé par

M. Night Shyamalan

Date de sortie

18 janvier 2019

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Qui ne connaît pas M. Night Shyamalan? Au tournant des années 2000, ce grand cinéaste américain d’origine indienne a fait sensation à Hollywood avec Le sixième sens (nommé six fois aux Oscars), Signes, Le village… Encore aujourd’hui, il continue de nous donner la chair de poule avec Verre, le dernier volet d’une trilogie amorcée – sans qu’on le sache! – avec L’indestructible.

En 2000, L’indestructible nous a présenté David Dunn (Bruce Willis), un banal gardien de sécurité qui se découvre au fil du temps des capacités surnaturelles, et Elijah Price (Samuel L. Jackson), un handicapé misanthrope frappé d’une étrange maladie des os. Dix-sept ans plus tard, Divisé nous a permis de connaître Kevin Wendall Crumb (James McAvoy), un homme aux multiples personnalités.

Dès le 18 janvier, nous allons retrouver ces trois hors-la-loi dans de nouvelles aventures inusitées. Pour marquer cette sortie en salles, nous nous sommes amusés à décortiquer les éléments clés de la filmographie de M. Night Shyamalan. Voici notre compte-rendu.

Le dénouement tordu

Depuis que M. Night Shyamalan nous a présenté l’une des fins les plus inattendues de l’histoire du cinéma, celle du Sixième sens, il n’a pas cessé de nous effrayer avec L’événement, La visite… Son meilleur coup en carrière? En 2017, il a fait intervenir le personnage principal de L’indestructible, David Dunn, dans la séquence finale de Divisé, confirmant ainsi que les deux films faisaient partie du même univers. Quelles surprises du genre nous réserve-t-il dans Verre?

Le paranormal

M. Night Shyamalan aime raconter des histoires surnaturelles et faire vivre des événements «extraordinaires» à des personnages «ordinaires». Dans Signes, il a braqué sa caméra sur une famille confrontée à une invasion extraterrestre. Dans L’événement, il s’est intéressé à un couple en proie à un étrange malaise qui pousse les humains au suicide. Dans Le sixième sens, il s’est penché sur un jeune garçon capable de voir des esprits menaçants. Il rempile avec Verre. Ce long-métrage, qui s’apparente à un thriller psychologique sur un homme souffrant du trouble dissociatif de l’identité, introduit des éléments surnaturels par l’entremise de «La Bête».

La participation éclair

Comme bon nombre de réalisateurs légendaires (dont Alfred Hitchcock et Martin Scorsese), M. Night Shyamalan adore faire une apparition éclair dans ses longs-métrages. Il peut se permettre d’être «le clou du spectacle», car il scénarise, produit et réalise généralement tout ce qu’il fait. Ouvrons l’œil! On le verra sans doute quelques instants dans Verre.

L'esthétique glauque

Que serait un film de Shyamalan sans son esthétique ténébreuse et terrifiante? Pour raconter une histoire, ce cinéaste a souvent recours à des couleurs et des objets symboliques. Pensons par exemple à l'escalier en colimaçon dans Le sixième sens, aux rangs de maïs dans Signes et à la craie dans L’indestructible. Il associe également l’eau à la mort (dans Le sixième sens, Signes, L’indestructible et Le village) et les morceaux de verre à l’arrivée imminente d’un terrible événement. Nous prévoyons déceler plusieurs de ces signes dans Verre.

L’humour noir

Même si les offrandes de M. Night Shyamalan provoquent la frayeur, elles arrivent à nous faire (sou)rire. La visite (2015) en est un parfait exemple. Cette comédie d’épouvante marie habilement l’humour et l’horreur, alors qu’on suit deux enfants terrorisés par la visite inattendue de leurs grands-parents. Avec Verre, on peut s’attendre à pousser des éclats de rire (nerveux!) en voyant l’effroyable «Bête» campée par James McAvoy. Grrr!

Adaptation par Édith Vallières

Du bonbon pour les amateurs de sensations fortes

Sachant que M. Night Shyamalan est un as des rebondissements inattendus, on voudra certainement voir Verre ce week-end… bien avant que notre entourage nous dévoile tous les «punchs». On le prédit: ce film fera beaucoup jaser autour de la machine à café au bureau.

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