Eva Green in Les Trois Mousquetaires: Milady
Eva Green in Les Trois Mousquetaires: Milady
Eva Green in Les Trois Mousquetaires: Milady
Eva Green in Les Trois Mousquetaires: Milady

Les trois mousquetaires 2: une suite encore plus enlevante

Par Édith Vallières le mardi 19 décembre 2023

En vedette

Eva Green, François Civil, Vincent Cassel

Réalisé par

Martin Bourboulon

Date de sortie

15 décembre 2023


Vous avez aimé le film d’aventure Les trois mousquetaires: D’Artagnan, sorti il y a quelques mois? Attendez de voir la suite au cinéma dès le 15 décembre.

Toujours inspiré du célèbre roman d’Alexandre Dumas, le deuxième volet du diptyque cinématographique est des plus prenants, car il explore la psychologie des personnages, tous tourmentés à leur façon par d’anciens démons. Il vous permettra, par exemple, d’en découvrir plus sur le lourd passé de Milady de Winter (Eva Green) et sur la vulnérabilité de Charles D’Artagnan (François Civil) pour qui l’amour est parfois brutal.

«C’est un film de cape et d’épée épique, un grand spectacle visuel, avoue l’actrice Eva Green. Il y a du drame, de la comédie, de l’humour et des mousquetaires plus sexy que jamais.»

En entrevue, les vedettes Eva Green, François Civil et Vincent Cassel ainsi que le réalisateur Martin Bourboulon expliquent les grandes lignes et les forces du film.

Que raconte la suite, Les trois mousquetaires: Milady?

Se déroulant sur fond de guerre entre royalistes catholiques et républicains protestants, Milady suit la quête de Charles D’Artagnan qui s’engage à sauver son amoureuse Constance Bonacieux (Lyna Khoudri), enlevée dans le premier volet du diptyque. Mais pour y arriver, D’Artagnan devra s’allier, bien malgré lui, à la mystérieuse Milady de Winter. Prendra-t-il la bonne décision, alors que ses frères d’armes Athos (Vincent Cassel), Porthos (Pio Marmaï) et Aramis (Romain Duris) se réunissent pour combattre à La Rochelle? Et comment le destin des mousquetaires va-t-il rencontrer celui de Milady?

«Si le premier film était une présentation des personnages, de l’époque et du contexte politique, dans la suite, il y a des coups de théâtre et des résolutions, mentionne l’acteur Vincent Cassel. La vraie victime de l’histoire n’est pas celle que l’on croyait.»

Cette fois-ci, Milady de Winter est au cœur de l’intrigue. Comment cette protagoniste va-t-elle se révéler au public?

Si Milady est la méchante dans toute sa splendeur dans le premier film, elle vous dévoilera cette fois-ci son passé tourmenté. «Un passé qui explique sa soif de vengeance actuelle», précise Eva Green. «Milady, c’est vraiment le caméléon par excellence. Elle a plein d’identités en elle, car elle s’adapte en fonction de son interlocuteur pour mieux le manipuler. Elle est à la fois femme fatale, garçon manqué, être énigmatique…»

Selon l’actrice, vous aurez peut-être un peu plus d’empathie à l’égard de Milady. La raison? Les scénaristes de ce film, Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, lui ont apporté des couches de vie plus profondes et complexes, notamment en lien avec Athos.

Ce film est la première adaptation française depuis 1961. Quelle est sa «French touch»?

«L’œuvre de Dumas a traversé le monde entier, remarque l’acteur François Civil. Depuis des années, toutes les adaptations des Mousquetaires avaient été faites par des équipes anglo-saxonnes et des réalisateurs d’outre-Manche ou d’outre-Atlantique. Cette fois-ci, nous pouvons dire que c’est notre patrimoine architectural à nous, les Français. Nous avons tourné dans les châteaux où les affrontements se sont réellement déroulés autrefois.»

Milady met notamment de l’avant des fortifications sur des caps rocheux, face à la mer, dont le château de La Roche Goyon qui a servi de cadre aux scènes du siège de La Rochelle. Il y a encore plus d’explosions et de combats savamment chorégraphiés (et, pour la plupart, joués par les acteurs).

Quelle est la plus grande fierté de l’équipe de production?

Selon Martin Bourboulon, l’équipe «est fière d’avoir tenu le coup physiquement et psychologiquement», car le tournage de Milady s’est fait conjointement avec celui de D’Artagnan, et ce, sur 150 jours.

Afin de vous en mettre plein la vue et les oreilles, la production a bénéficié d’un budget (énorme pour la France!) de 72 millions d’euros, soit environ 105 millions de dollars canadiens.

Pourquoi le public québécois devrait-il aller voir ce film au cinéma?

Même si Milady est inspiré d’une histoire française jouée par la crème des acteurs français, le directeur photo Nicolas Bolduc (Hochelaga, terre des âmes) «y ajoute sa petite patte canadienne», mentionne Vincent Cassel.

En collaboration avec Martin Bourboulon, notre Canadien chéri utilise à merveille la lumière naturelle pour montrer réellement ce qu’était d’être un mousquetaire à l’époque dans les rues de Paris. Il met aussi de l’avant une nouvelle colorimétrie, plus lumineuse et claire. «La France et le Canada sont des pays très amis. Nous, on veut faire voyager le plus de monde possible avec ce film», espère le réalisateur.

Pour les besoins de l’article, les propos de nos interviewés ont été édités.


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