Evelyne Brochu et Zach Braff dans Chez les beaux-parents
Evelyne Brochu et Zach Braff dans Chez les beaux-parents
Evelyne Brochu et Zach Braff dans Chez les beaux-parents
Evelyne Brochu et Zach Braff dans Chez les beaux-parents
Evelyne Brochu et Zach Braff dans Chez les beaux-parents

Chez les beaux-parents: l’amour au-delà des barrières culturelles et linguistiques

Par Édith Vallières le mardi 19 mars 2024

En vedette
Evelyne Brochu, Zach Braff, Vanessa Hudgens

Réalisé par
James A. Woods, Nicolas Wright

Date de sortie
15 mars 2024


Entretien avec la tête d’affiche, la pétillante Evelyne Brochu

L’amour n’a pas de langue, de culture ni de frontière! Il se partage et se vit au présent. Et le long-métrage Chez les beaux-parents des Canadiens James A. Woods et Nicolas Wright le prouve parfaitement.

«Pour moi, c’est une comédie romantique comme on les aimait tant autrefois et comme on n’en trouve plus. Hilarante et bien écrite, elle est pleine de tendresse, de lumière et de rebondissements à la Meet The Parents (La belle-famille en version française). Elle nous donnera envie de prendre soin de ceux et celles que nous aimons», avoue l’actrice Evelyne Brochu lors d’un tête-à-tête dans un studio montréalais.

 

Divertissante, cette production canado-américaine bilingue raconte l’histoire de Sophie-Jeanne (Evelyne Brochu), une cheffe québécoise téméraire qui vit aux États-Unis avec son amoureux Gordon (Zach Braff), un professeur d’anglais au secondaire plutôt conservateur. Sophie-Jeanne file le parfait bonheur en sol américain jusqu’au jour où elle passe un entretien d’embauche au Château Frontenac dans sa ville natale de Québec avec sa (possible future) patronne (Vanessa Hudgens)… qui s’avère à être son ancienne flamme! Comment réagira Gordon face à cette romance ancienne? L’appel du Québec rural et de la (belle-)famille (Luc Picard, Isabelle Vincent, Charlotte Aubin, Antoine Olivier Pilon) sera-t-il plus fort que tout?

 

En entrevue, Evelyne Brochu nous parle avec amour et humour des rapprochements entre elle et son personnage, de différences culturelles et du Château Frontenac où, jeune, elle rêvait de descendre les escaliers comme une princesse.

 

 

Chez les beaux-parents est un véritable feel-good movie. Comment avez-vous réagi en lisant le scénario?

Pour moi, ç’a été une sorte de «Enfin». Je crois que nous avons vu peu de films de ce style au cours des 10-15 dernières années. Avec Chez les beaux-parents, le genre cinématographique revient, mais avec une touche moderne et bon enfant. Le plus étrange dans tout cela, le scénario a beaucoup de similitudes avec mon histoire personnelle.

Ah oui? Quelles sont ces similitudes?
Je suis une fille de Québec passionnée qui sort avec un homme anglo (rires). J’ai l’habitude d’employer le français québ et l’anglais quand je discute avec mon chum ou couche les enfants.


Mais ce n’est pas tout! Jeune, je visitais le Château Frontenac quand j’allais voir mes grands-parents à Québec. Et les paysages qui entouraient le chalet de mes grands-parents ressemblaient à ceux de la région où vivent les parents de mon personnage.

C’est comme si la fiction et la réalité s’entremêlaient, car, aujourd’hui, je rends visite à ma grand-mère francophone avec mon amoureux anglophone.

 

Comment sont les personnages dans le film?

Ils sont attachants, car ils sont imparfaits comme nous tous! Même s’ils représentent les archétypes familiaux, ils ne tombent pas dans la caricature. Leur humour est raffiné. Par exemple, Sophie est très passionnée, déterminée et rationnelle, alors que Gordon est plutôt maladroit, bizarre et cool parce qu’il n’est pas parfaitement cool. Mais leurs sentiments amoureux sont vrais et complémentaires.

 

À travers ces personnages, le long-métrage souligne aussi des différences culturelles bien réelles. Racontez-nous.

À l’intérieur de notre propre pays, nous vivons un clash culturel entre les personnes francophones et anglophones, et ce, depuis plusieurs siècles déjà. Je pense cependant que nous sommes rendus à l’étape de former des couples mixtes avec ouverture.

 

Cette fusion des cultures et des langues est bien présente dans le film bilingue, dans la distribution multiculturelle et dans la volonté des réalisateurs [deux Canadiens anglophones qui ont accepté de travailler avec des Québécois francophones et des vedettes américaines].

 

Parlant de vedettes américaines, comment ont été Zach Braff et Vanessa Hudgens sur le plateau?

Zach est un génie. Je pense que les réalisateurs le diraient : on aurait pu faire 15 films différents tellement il improvisait à chaque prise. Il changeait constamment les répliques et le punch line! Même si j’étais un peu intimidée par sa présence au début, j’ai beaucoup appris de lui et je me suis nourrie de son ressort comique.

 

Pour ce qui est de Vanessa, elle est tellement chill, drôle et sympa. Elle est à mille lieues de son personnage [un peu snob et méchant] dans le film.

 

Où le film a-t-il été tourné?

Dans plusieurs endroits à Montréal, dont le Marché Atwater et le quartier Saint-Henri. Nous avons aussi tourné une semaine au Château Frontenac à Québec. Ce qui était fou, c’est que nous étions logés là-bas. Dans la piscine avec Charlotte Aubin et Antoine Olivier Pilon, je me souviens leur avoir dit: «Hey, on est chanceux»!

 

Les réalisateurs ont aussi capté quelques plans extérieurs de Brooklyn, avec une équipe réduite, pour montrer que le film se déroule également aux États-Unis.

 

Outre quelques décors et membres de la distribution, quelle est la touche québécoise dans cette comédie romantique?

Il y a des sandwichs pas de croûte (rires)! Plus sérieusement, les personnages sont très expressifs et joyeux. Ils crient «Allllôoo!» lorsqu’ils se retrouvent tous en famille.

Chaque personnage y apporte sa propre couleur : le père (Luc Picard) a un côté groundé et viril; la mère (Isabelle Vincent) représente la sensualité et la légèreté de notre peuple, le frère (Antoine Olivier Pilon) est dans ses vrais passions et sentiments; et mon personnage incarne cette ouverture sur le monde, la sensualité et le côté hédoniste des Québécois.

 

C’est donc un film qui rejoindra un large public, non?

Oui, c’est le film idéal pour une date ou encore pour une sortie en famille ou en couple. Ceux qui adorent les comédies romantiques d’autrefois vont y trouver leur compte. Et ceux qui apprécient les histoires «modernes» – mettant en vedette une femme cool et ambitieuse – vont aussi s’y plaire.

 

Pour les besoins de l’article, les propos de notre interviewée ont été édités.


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