Vampire humaniste cherche suicidaire consentant
Vampire humaniste cherche suicidaire consentant
Vampire humaniste cherche suicidaire consentant
Vampire humaniste cherche suicidaire consentant

Pourquoi Vampire humaniste cherche suicidaire consentant est-il le parfait film d’Halloween?

Par Édith Vallières le mardi 10 octobre 2023

En vedette
Sara Montpetit, Steve Laplante, Sophie Cadieux

Réalisé par 
Ariane Louis-Seize

Date de sortie 
13 octobre 2023


Explications de la réalisatrice Ariane Louis-Seize et de l’acteur Félix-Antoine Bénard

Vous cherchez une comédie noire pour frissonner de plaisir à l’Halloween? Vampire humaniste cherche suicidaire consentant de la jeune réalisatrice Ariane Louis-Seize est une valeur sûre!
 
Récompensé à la Mostra de Venise et applaudi au Festival international du film de Toronto (TIFF), ce film de vampires modernes sait piquer la curiosité en raison de son mélange de genres. Il raconte plus précisément la rencontre improbable entre Sasha (Sara Montpetit), une jeune vampire qui est trop humaniste pour mordre les humains, et Paul (Félix-Antoine Bénard), un adolescent aux comportements suicidaires qui souhaite offrir sa vie à qui la veut bien. Ayant des besoins complémentaires, Sasha et Paul sauront-ils s’aider ou bien se nuire?
 
«Les festivaliers [de Venise et de Toronto, notamment] sont ressortis de la projection avec un sourire collé au visage et une envie de connecter avec leurs proches, car le long-métrage est lumineux et généreux malgré ses zones sombres», se souvient Ariane Louis-Seize.

Histoire de vous le prouver, la réalisatrice et l’acteur Félix-Antoine Bénard vous dévoilent les points forts de Vampire humaniste cherche suicidaire consentant.
 

Des vampires modernes

Oubliez les films en noir et blanc dans lesquels les vampires étaient cachés dans leur manoir. Avec Vampire humaniste cherche suicidaire consentant, les créatures vampiriques vivent à une époque contemporaine: ils jouent aux quilles, font la comptabilité, vont à l’école avec des humains… «Je voulais que ces vampires ressemblent aux membres d’une famille ordinaire de la Rive-Sud de Montréal… à l’exception du fait qu’ils mordent pour se nourrir! Les spectateurs pourront donc s’identifier à eux à plusieurs niveaux», explique la cinéaste, qui a étudié les codes des films de vampires, tantôt pour s’en inspirer, tantôt pour s’en éloigner.
 

Un ton bien balancé

Attendez-vous à vivre un cocktail d’émotions, car ce long-métrage offre un bel équilibre entre le drame et l’humour pince-sans-rire, la tension et la légèreté, la mélancolie et la joie. «Parler de vampires, c’est parler de thématiques profondément humaines, comme la vie et la mort, mentionne la cinéaste. C’est un terrain de jeu incroyable pour aborder toutes sortes de sujets importants, comme la dépression, la charge mentale chez les femmes et l’intimidation à l’adolescence.»

«Plus on voit ces sujets-là à l’écran, plus on les comprend et les accepte collectivement», ajoute Félix-Antoine Bénard, qui croit au pouvoir du cinéma pour faire évoluer les mentalités.

Des clins d’œil à des classiques du cinéma

Même si Vampire humaniste cherche suicidaire consentant ne vous fera pas (vraiment) peur, vous reconnaîtrez possiblement quelques similitudes avec des films de vampires et d’horreur connus, dont Shining (1980), Let the Right One In (2008), Thirst (2009), A Girl Walks Home Alone at Night (2014). Par ailleurs, vous verrez que les maquillages et costumes de Sasha et de sa famille rejoignent sensiblement l’univers de La famille Addams et celui de Beetlejuice
 
«Je ne voulais pas aller dans des zones très gores, précise la réalisatrice. J’avais plus envie de suggérer les choses et de m’en servir pour créer une tension, et ce, de façon hors champ.» 
 

Une esthétique unique

Vous en aurez plein la vue puisque le film montre le passage du temps et des modes à travers les décennies. «Même si Sasha ressemble à une adolescente et agit de la sorte, elle a 68 ans! Sa chambre regorge ainsi d’objets des années 60-70-80, affirme Félix-Antoine Bénard. C’est visuellement très intéressant. Il y a peu de propositions cinématographiques du genre au Québec. Alors, autant en profiter!»

Une histoire pour tous les âges et publics

Vous pourrez voir le film en famille, car les spectateurs de tous les âges y trouveront leur compte, selon Félix-Antoine Bénard: «Il y a des relations mère-fils et père-fille super importantes dans le film. L’histoire fait juste assez peur, mais pas trop pour un jeune de 12-13 ans. Elle touchera aussi les adolescents plus âgés, car elle s’inspire des films coming of age [qui racontent plusieurs moments clés de croissance personnelle des personnages, pendant leur passage de l’enfance à l’adolescence vers la vie adulte].» 
 
«Personnellement, j’adore les films coming of age, car l’adolescence, c’est tellement un moment rempli d’émotions intenses», avoue la cinéaste. Vampire humaniste cherche suicidaire consentant a toutefois un petit je-ne-sais-quoi de plus que les autres productions de cette catégorie! 
 
 
Pour les besoins de l’article, les propos de nos interviewés ont été édités.

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